Mise à jour le 10/06/2002
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Ballottée depuis l’enfance, de pensionnat en couvent, elle est vachère, ouvrière... Elle dessine depuis toujours, noircit nombre de petits carnets où des anges pointent leur nez avec innocence et fantaisie. Elle est l’assistante de Matisse, étale la gouache sur " les papiers collés " du maître. Elle rencontre par hasard Eluard, puis Prévert, travaille pour le magazine Elle. Jacqueline Duhême se consacre quelques années à la réalisation de tapisseries murales dont elle élabore les cartons. Jacqueline Duhême passe de l’anonymat à la compagnie bienveillante des artistes et des écrivains qui vont la soutenir dans son travail. Elle nous parle du trac qui précède l’entrée dans le travail sur un livre. Elle écrit de nombreuses lettres illustrées à ses amis, offre des dessins un peu comme les enfants. Le lecteur redécouvre les dessins de Grains d’Ailes pleins de fraîcheur et de gaieté. Ses dessins accompagnent de nombreux recueils de poèmes de Prévert, ils collaborent étroitement sur L’Opéra de la Lune. Son parcours est jalonné de rencontres qui donnent naissance à des albums très personnels dont on redécouvre quelques planches. |